L’agrément SESAM VITALE

Chez Pixxid, nous avons l’occasion de travailler sur des projets en lien avec la santé comme Pulse Santé, ERP à destination des PSAD et MAD, et qui conjugue gestion de dossiers patient et facturation. La facturation SESAM VITALE (télétransmission des feuilles de soin électroniques) nécessite un agrément, à passer auprès du CNDA (Centre national d’agrément).

Cet agrément a vocation a être passé plus ou moins régulièrement, en fonction des nouveaux services à intégrer (ex: l’application carte vitale, l’ordonnance numérique), ou bien pour simplement mettre à jour le socle de base fournie par la Sécurité Sociale.

Le setup typique du passage d’agrément : un box fermé pour ne pas être dérangé par les collègues, et des écrans de partout pour afficher l’application, les traces applicatives, les cahiers de tests et les cahiers d’examens pré-validés !

Je l’ai moi-même passé plusieurs fois, la toute première en 2014 (?) sur un précédent projet, puis à nouveau en 2020 pour Pulse Santé (Agrément SESAM-VITALE, ADRi) et enfin plus récemment pour sa mise à jour et l’intégration de l’application carte vitale (ApCV).

La principale difficulté de cet agrément réside dans la compréhension des tests à valider… À vous de juger !

Exemple de test du premier agrément de Pulse Santé en 2020

Ces dernières années cependant, un gros travail a été effectué par le CNDA sur les fameux “cahiers de tests” pour simplifier leur compréhension. J’ai pu m’en rendre compte entre l’agrément initial (2020) pour Pulse Santé, et sa mise à jour en 2024 : j’ai définitivement eu beaucoup moins de difficultés à comprendre les tests.

J’ai aussi été accompagné en parallèle par l’équipe d’AreaSanté, le moteur de facturation utilisé pour Pulse Santé. Ils ont été - et sont toujours! - d’une grande aide sur les questions que je peux leur poser, à la fois pendant les phases d’agrément mais aussi après la mise en production.

Rappelons le rôle et l’intérêt du moteur de facturation : Cet outil nous simplifie grandement la tâche : du côté de l’applicatif, nous n’avons “que” l’interface utilisateur à gérer, et tout le reste (règles de calcul des remboursements, accès aux services web de la sécurité sociale, lecture des cartes CPS et cartes vitales…) est géré par le moteur. Donc, non seulement on gagne un temps fou en terme de développements, mais ça limite également le nombre de tests. Une partie de ces tests est gérée directement par le moteur (sur l’agrément initial Pulse Santé, nous avions plus de 220 tests à passer malgré l’utilisation d’un moteur de facturation…). En parallèle, ça permet aussi d’avoir du support en cas de questionnements sur les tests en plus du CNDA, ce qui est toujours une option appréciable !

La prochaine mise à jour de cet agrément est déjà prévue : il s’agit de la toute nouvelle ordonnance numérique !